Dans son premier discours devant le Congrès américain depuis son élection, le président Donald Trump a vanté mardi soir ses réalisations et présenté quelques-unes des politiques qu'il compte mettre de l'avant au cours de son mandat.
Le début de son discours a été perturbé par le démocrate Al Green qui s'est levé afin de protester. Il a été intimé de s'asseoir, ce qu'il a refusé de faire, et après quelques minutes, il a été escorté hors de l’assemblée, sous les moqueries de la droite.
Sur les tarifs douaniers de 25% imposés au Mexique et au Canada, le président a déclaré que les deux pays, en permettant l'entrée aux États-Unis de Fentanyl, avaient tué des centaines de milliers d'Américains, tout en se faisant offrir des centaines de milliards en subventions par le biais du déficit commercial, affirmant que cela était maintenant terminé.
Donald Trump a déclaré qu'il comptait imposer des tarifs douaniers à des centaines de pays et que ces tarifs rapporteront des centaines de milliards de dollars.
Il a affirmé que ces pays en avaient fini de voler les États-Unis comme ils le font depuis des décennies. Et si ces pays devaient répliquer par des tarifs réciproques, il allait automatiquement augmenter ses tarifs d'autant.
Relocalisation
Grâce aux tarifs douaniers, qu'il a qualifiés de mots magnifiques, le président Trump a prétendu que ceux-ci redonneraient vie à l'industrie automobile en forçant les constructeurs à relocaliser leurs usines en sol américain.
Il a par ailleurs promis de rendre les prêts automobiles déductibles d'impôts pour ceux dont les voitures auront été construites aux États-Unis:
Et après s'être targué d'avoir annulé les politiques et la tyrannie sur la diversité, l'équité et l'inclusion dans toutes les agences fédérales, au sein de l'armée et des entreprises privées, il a juré que les États-Unis ne seraient plus jamais WOKE...