Le député solidaire Haroun Bouazzi s'est timidement excusé mardi à la suite de ses propos incendiaires concernant le racisme à l'Assemblée nationale.
Est-ce suffisant pour tourner la page? Non, s'il faut en croire le chroniqueur politique Jonathan Trudeau.
Selon lui, une «vaste majorité» d'élus de la formation de gauche souhaitent encore son expulsion du caucus. Bref, la saga Bouazzi n'est pas finie.
«Plusieurs élus pensaient et espéraient que les conditions qui étaient fixées par le caucus pour qu'il reste. Donc, jusqu'où il devait aller pour s'excuser et reconnaître ses torts? Haroun Bouazzi n'allait jamais accepter ça. [...] Mais, certains ont été surpris de constater que finalement, il était tellement coincé qu'il a accepté de le faire. Mais, ça ne veut pas dire que les députés sont satisfaits pour autant...»
«Pour citer encore une autre source, on me dit que c'est un multirécidiviste des déclarations incendiaires. [...] Il y a définitivement un bris de confiance au sein du caucus de Québec solidaire touchant à Haroun Bouazzi. On m'a dit que la liste des comportements reprochés est longue et ne touche pas uniquement les propos des derniers jours.»