À L'effet Normandeau, Christian Dufour et Jacques Létourneau passent la gratte en discutant de divers sujets chauds, allant de l'avenir de Gabriel Nadeau-Dubois et de la possibilité de voir, un jour, Québec solidaire prendre le pouvoir à l'expulsion de Pierre Poilievre et du campement propalestinien à McGill.
Écoutez la chronique On passe la gratte à l'émission de Nathalie Normandeau.
Avec la démission d'Émilise Lessard-Therrien et ce qui s'est passé dans les rangs de Québec solidaire depuis le début de la semaine, pouvez-vous imaginer que le parti forme un gouvernement majoritaire au Québec dans un avenir plus ou moins rapproché?
«J'ai levé mon chapeau à cette sortie de Gabriel Nadeau-Dubois, claire, nette et précise. Il n'a pas jeté de l'huile sur le feu, au contraire. Il a dit: "Je pense qu'on est rendu à une période de notre existence où il faut faire des choix au niveau de la structure, au niveau du programme." Il faut se comporter comme, effectivement, un parti qui pourrait éventuellement prendre le pouvoir parce que c'est la raison d'être de Québec solidaire. Alors là, je me dis que ce gars-là pourrait être un jour premier ministre, mais est ce que le parti va suivre?»
«Je distinguerais le parti Québec solidaire de la performance remarquable de Gabriel Nadeau-Dubois cette semaine. Moi, je pense qu'ils sont très, très loin du pouvoir, c'est le moins qu'on puisse dire. Et moi, je ne le souhaite vraiment pas. Parce que c'est un parti d'extrême gauche et moi, l'extrême gauche, ça ne m'intéresse pas. Et jusqu'à présent, c'est un parti de militants très, très idéologues. Ce n'est pas un parti de pouvoir. Cela dit, ce à quoi on a assisté cette semaine avec Gabriel Nadeau-Dubois, franchement, je lui lève mon chapeau.»