Ça y est, après des mois de rumeurs et de spéculations, les tarifs de 25 % de l’administration Trump sur pratiquement tous les biens entrant aux États-Unis en provenance du Mexique et du Canada entrent en vigueur.
Pour l’industrie automobile, les conséquences seront catastrophiques, tous les experts s’entendent là-dessus. L’objectif du président américain est simple ; faire revenir la production automobile dans son pays. On le comprend, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain, et ça ne règlerait pas tout instantanément non plus. Les pièces qui composent un véhicule proviennent de partout en Amérique du Nord et la chaîne d’approvisionnement est complexe, sans compter que plusieurs composantes traversent la frontière plusieurs fois avant d’aboutir dans un véhicule.
Les spécialistes économiques sont unanimes ; ces tarifs ne sont pas une bonne idée, pour dire ça poliment.
À travers l’industrie automobile, la crainte est réelle. Vous avez probablement déjà lu des articles sur les impacts potentiels sur le prix des véhicules neufs, qui vont grimper de plusieurs milliers de dollars des deux côtés de la frontière, car il y aura des contre tarifs. Les consommateurs américains et canadiens seront impactés.
Certains experts prévoient même que la production automobile pourrait être forcée à l’arrêt dans un avenir rapproché. Si le prix des véhicules neufs fait que les consommateurs ne les achètent plus, les constructeurs vont cesser d’en produire pour ne pas se retrouver avec des stocks importants.

Si tout cela se produit et que les tarifs demeurent en vigueur, cela pourrait également avoir un impact important sur le prix des véhicules d’occasion. Nous utilisons le conditionnel, car s’il y a une chose que les premières semaines de l’administration Trump nous a apprise, c’est que cette dernière est imprévisible et qu’elle improvise par moment, pour ne pas dire souvent.
Si les tarifs demeurent, donc, il faut s’attendre à ce que les prix des véhicules d’occasion repartent à la hausse, un peu comme ils l’avaient fait pendant la pandémie. L’équation est simple. Avec des véhicules neufs plus chers et de plus en plus inaccessibles, quantité de consommateurs devront se tourner vers des véhicules de seconde main. Puisque la demande risque d’être forte, leur prix pourrait sérieusement bondir.
Nous allons bien sûr surveiller la situation de près et vous informer régulièrement sur les différentes ondes de choc qui seront ressenties à travers l’industrie au fur et à mesure que ces tarifs vont faire des victimes.
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