Après le débat en français de lundi, les candidats à la chefferie du Parti libéral du Canada ont répété le même exercice en anglais mardi soir, à Montréal.
Mark Carney, Chrystia Freeland, Karina Gould et Frank Baylis ont essentiellement répété les mêmes idées que celles exprimées lors du premier débat.
Ces dernières ont toutefois été plus faciles à présenter, les quatre personnes s'exprimant cette fois dans leur langue première.
L'ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland a expliqué ce que le leadership représentait pour elle. Le leadership, a-t-elle dit, c'est écouter les gens et non être inflexible et leur dire comment vivre leur vie.
Manquer à cette obligation reviendrait selon elle a donner les clés du Canada au chef conservateur Pierre Poilievre.
Pour sa part, Mark Carney, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada, a dit que les Canadiens lui avaient fait savoir qu'ils désiraient du changement et qu'il était l'homme par qui le changement pourrait survenir.
Il a dit savoir comment gérer des crises et comment bâtir une économie forte:
Pour sa part, questionnée sur la relation du Canada avec ses alliés alors que le paysage géopolitique a été changé par l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump, l'ancienne leader parlementaire, Karina Gould, a réitéré l'importance pour le Canada de renforcer ses liens avec ses alliés des démocraties du monde entier afin de protéger ses valeurs.