Troisième jour de guerre tarifaire: «Ce n'est pas une formule gagnant-gagnant. Avec Trump, il y aura un perdant»

À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand commente le discours sur l'état de l'Union de Donald Trump, qui a eu lieu mardi soir, devant le Congrès. « Donald le magnifique a fait un discours interminable de près de deux heures hier soir devant le Congrès américain, le fameux discours sur l'état de l'Union, un discours-fleuve copié collé sur ceux qu'il prononçait durant ses rassemblements de la campagne électorale. Pour dire quoi? D'abord, bien sûr, qu'il est absolument extraordinaire. Qu'il a fait en six semaines ce que les anciens présidents n'étaient pas capables de faire en quatre ou huit ans. » Autres sujets abordés Justin Trudeau est d'avis que les tarifs sont stupides, tandis que François Legault pousse l’achat local Est-ce qu’on devrait interdire totalement le téléphone à l’école? Un des patrons de Pizza Salvatoré trouve que les artistes gaspillent notre argent

À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand commente la décision de Donald Trump qui a mis sa menace à exécution en frappant le Canada, le Mexique et la Chine d'importants tarifs douaniers.  «Depuis 00h01, des tarifs américains de 25% s'appliquent sur les produits canadiens et mexicains. Sauf l'énergie, c'est un peu moins [...] C'est la première attaque de cette guerre commerciale. La deuxième à venir visera l'aluminium et l'acier. Un 25% de plus au mois d'avril. Pourquoi ne pas ajouter le bois d'oeuvre? Tout ça est à déterminer. Une troisième attaque est possible, des tarifs supplémentaires en réponse aux tarifs imposés par le Canada.» Autres sujets abordés Les conséquences des tarifs au Canada : perte d’emplois, moins d’investissements et une hausse des prix, autant les autos que les frigos; Trump met l’Ukraine à genou et coupe l’aide américaine;  Le no 2 de Santé Québec est congédié.

À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand commente la réaction des principaux dirigeants européens qui ont décidé de se lever et de réitérer leur appui indéfectible à l'Ukraine en fin de semaine lors d'un sommet qui s'est tenu à Londres. Cette rencontre est survenue quelques heures à peine après l'altercation verbale entre le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a eu lieu vendredi dans le bureau Ovale. «Deux jours après avoir été expulsé de manière cavalière de la Maison-Blanche, le président Zelensky obtient maintenant l'appui très clair et ferme de l'Europe, afin de faire face à l'alliance étrange, impensable il y a quelque temps, mais qui est de plus en plus réelle, formée de Donald Trump et Vladimir Poutine. Concrètement, c'est de l'argent, des armes, des efforts politiques et diplomatiques pour trouver une façon de mettre un terme à cette guerre.» Les dirigeants participants au sommet se sont entendus pour soutenir les Ukrainiens pour en arriver à une paix durable, tout en collaborant avec les États-Unis. Le président français Emmanuel Macron et son homologue britannique Keir Starmer ont aussi proposé une trêve d’un mois en Ukraine. Autres sujets abordés Les tarifs de Trump, c’est pour mardi Legault déclenche une enquête publique sur le naufrage informatique de la SAAQ Le film Anora, grand gagnant de la soirée des Oscars