Plusieurs camionneurs, sachant qu'ils transportent une charge trop lourde, ne s'arrêtent plus pour les pesées, depuis qu'un jugement empêche les contrôleurs routiers de quitter leur poste.
Cette décision fait suite à une inquiétude de la part des contrôleurs de se trouver en situation de danger lorsqu'ils arrêtent des conducteurs illégaux possiblement armés. Les constables de contrôle routier souhaitent toutefois avoir le droit de s'armer pour continuer leur travail.
Écoutez Jean-Claude Daigneault, président de la fraternité des constables de contrôle routier du Québec, expliquer la situation, samedi, à l'émission Que Québec se lève.
«L'enjeu de notre demande, c'était d'éviter d'avoir un mort dans le cadre de notre travail, qu'un contrôleur routier se fasse tuer parce qu'il fait son travail. Il y avait une entente entre les ministres de la Sécurité publique et la ministre des Transports pour nous armer, puis cette entente-là est tombée à l'eau via le bureau du premier ministre.»