Le Canada a tout donné en fin de semaine à Montréal, lors de la confrontation de la Coupe Davis face à la Hongrie qui a quitté le pays avec la victoire au terme de cinq matchs.
Écoutez le jeune Gabriel Diallo, qui a forcé la tenue d'un match ultime, au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
Sans Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov, le Canada a néanmoins failli causer la surprise.
«C'est sûr qu'on aurait voulu passer le cap, mais on a de quoi être fiers. On a vraiment tout donné. Après une première journée compliquée, on s'est donné la chance d'être à un match de la victoire, mais il faut donner énormément de crédit à la Hongrie. Nous on en sort sans regret», a souligné Diallo qui aime bien participer à ce genre de compétition nationale.
La sortie de Vasek Pospisil: «Je ne sais pas s'il y a quelqu'un qui a plus donné pour la Coupe Davis au Canada que Vasek. Pour moi, ça a été un honneur et un plaisir de partager le maillot avec lui, d'avoir joué des rencontres, d'avoir été sous son aile, d'avoir appris. Et je ne peux qu'espérer avoir la même carrière de Coupe Davis que lui.»
Le modèle à suivre: «Les jeunes qui ont 13, 14 ans n'ont pas vu le Vasek que moi et Alexis (Galarneau) avons vu quand on était plus jeunes, qui jouait les trois de cinq en simple, qui jouait en double et qui vraiment a mis le pays sur son dos à multiples reprises, qui a pris le temps de skipper des tournois d'ATP pour venir jouer la Coupe Davis alors qu'il n'y a pas de points... C'est vraiment pour la fierté du pays. Et je crois que ça a créé un précédent pour nous, surtout pour Alexis et moi: c'est quoi représenter son pays? C'est quoi de se présenter quand on se fait appeler? Et c'est quelque chose que, personnellement, je vais faire dans la continuité de ma carrière.»