Écoutez Katherine Guillemette raconter comment est devenue complexe la gestion des élèves à problèmes, à l'école primaire.
Elle explique avoir reçu plusieurs témoignages de gens du millieu scolaire qui sonne l'alarme.
Auparavant, un enfant perturbateur pouvait être envoyé dans le corridor, mais aujourd'hui, les enseignants ne peuvent pas intervenir si un élève tente de fuguer... Ils doivent plutôt appeler la police lorsque l'élève a quitté le terrain de l'école.
De plus, elle explique que les pratiques actuelles favorisent la récompense plutôt que la punition.
«Tu vas devant les autres enfants sortir un iPad après quinze minutes, pour récompenser Mathieu (nom fictif) parce que Mathieu a réussi à ne pas déranger tout le monde pendant quinze minutes!», illustre-t-elle.
Les élèves en difficulté comportementale ne peuvent pas recevoir moins de 45% sur une évaluation, même s'ils la déchirent, et il est impossible de les faire redoubler sans l'accord des parents, soulevant des inquiétudes sur l'impact à long terme de ces méthodes sur le développement des enfants.
Écoutez le segment complet dans l'extrait ci-dessus.