Une automobiliste n’en revient toujours pas : un garagiste a voulu lui faire payer 1300 $ pour sortir sa voiture du fossé. Pourtant, un autre garagiste a accepté de lui offrir le même service à 150 $.
Nour Haddaoui a contacté l’entreprise «Remorquage Sainte-Julienne Saint-Esprit» à la mi-décembre. Elle venait de passer une fin de semaine avec des amis, tout près de Rawdon. En quittant, sa voiture a glissé dans un ravin.
«Ma voiture n’était pas du tout endommagée. Je voulais juste qu’on m’aide à sortir», raconte-t-elle. Nour se trouvait à une trentaine de kilomètres seulement du garage.
«Au téléphone, un gars m’a dit qu’il avait parlé avec son superviseur et que le prix s'élevait à 1 300$. J’étais complètement choquée. Il insistait beaucoup et me disait que je ne trouverais personne d’autre pour m’aider».
Pourtant, son ami a trouvé un autre garage dans la même région. En quelques minutes, il a obtenu un autre prix, pour le même service : 150 $.
«Je pense qu’il a voulu profité d’une “petite madame en détresse”. Il me parlait comme si je ne connaissais rien aux voitures, mais je conduis depuis longtemps».
Soyez prudents !
Malheureusement, ce genre de situation peut survenir. Le prix des services de dépannage n'est pas réglementé au Québec. Le libre-marché prévaut.
«Le garagiste a l’obligation de faire une soumission pour des services au-delà de 100 $. Si le consommateur accepte de payer, c’est sa responsabilité», explique David Marcille, conseiller chez CAA-Québec.
Il suggère aux automobilistes de rester prudents en tout temps et de «magasiner» les services avant d’accepter un prix.