Le responsable de SAAQClic rejette la faute: «Tout le monde savait où le projet s'en allait»

À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand commente la réaction des principaux dirigeants européens qui ont décidé de se lever et de réitérer leur appui indéfectible à l'Ukraine en fin de semaine lors d'un sommet qui s'est tenu à Londres. Cette rencontre est survenue quelques heures à peine après l'altercation verbale entre le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a eu lieu vendredi dans le bureau Ovale. «Deux jours après avoir été expulsé de manière cavalière de la Maison-Blanche, le président Zelensky obtient maintenant l'appui très clair et ferme de l'Europe, afin de faire face à l'alliance étrange, impensable il y a quelque temps, mais qui est de plus en plus réelle, formée de Donald Trump et Vladimir Poutine. Concrètement, c'est de l'argent, des armes, des efforts politiques et diplomatiques pour trouver une façon de mettre un terme à cette guerre.» Les dirigeants participants au sommet se sont entendus pour soutenir les Ukrainiens pour en arriver à une paix durable, tout en collaborant avec les États-Unis. Le président français Emmanuel Macron et son homologue britannique Keir Starmer ont aussi proposé une trêve d’un mois en Ukraine. Autres sujets abordés Les tarifs de Trump, c’est pour mardi Legault déclenche une enquête publique sur le naufrage informatique de la SAAQ Le film Anora, grand gagnant de la soirée des Oscars

La démission d'Éric Caire à titre de ministre de la Cybersécurité et du Numérique est au coeur de la revue de presse de Paul Arcand vendredi. Plongé dans l'embarras en raison des révélations entourant le fiasco de la plateforme SAAQclic, le caquiste a dû quitter son poste jeudi après-midi. «Éric Caire était devenu gênant et embarrassant pour le gouvernement. Pourquoi? Parce que c'était le symbole du laxisme, de l'irresponsabilité ministérielle, du manque de rigueur dans l'octroi et la gestion de ces contrats qui représentent des centaines et des centaines de millions de dollars. Quand il était dans l'opposition, c'était Zoro [...] et là, il nous arrive avec une version du ministre naïf qui prétend n'avoir rien vu...» Les partis d'opposition à l'Assemblée nationale réclament maintenant une commission d'enquête publique pour faire la lumière.  La ministre Geneviève Guilbault et son prédécesseur au ministère des Transports, François Bonnardel, sont également sur la sellette dans ce dossier. Autres sujets abordés Après la démission d'Éric Caire, François Legault veut maintenant savoir si les ministres Bonnardel et Guilbault disent la vérité.  Les Québécois ont de moins en moins le goût d’aller aux États-Unis.  Doug Ford obtient un troisième mandat à la tête de l’Ontario. Mort inexpliquée d’un bébé de deux mois.

À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand fait le point sur les plus récentes informations dans le dossier du fiasco SAAQclic. Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, avait été informé des dépassements de coûts de la plateforme dès juin 2022.  C'est ce que rapporte Le Devoir jeudi matin. Dans le document de juin 2022, dont le quotidien a obtenu copie, il était inscrit que le budget de 97 millions de dollars était ainsi augmenté à 416 millions.  «En résumé, en tenant compte du rapport de la vérificatrice générale [Guylaine Leclerc], on peut dire que le bateau de la SAAQ était mené par des manipulateurs, des menteurs et des incompétents. Le fil de la bobine se déroule tranquillement.» «Éric Caire, c'est étonnant, mais c'est comme ça, a encore l'appui de François Legault. Sérieux, c'est à n'y rien comprendre.» Autres sujets abordés La SAAQ: le ministre Éric Caire était au courant du fiasco depuis 2022. Message de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) aux opérateurs du REM: redresser la situation rapidement sans quoi il y aura des sanctions. Les tarifs de Donald Trump: mars, avril… le mystère persiste. La liste des clients et amis du pédophile Jeffrey Epstein sera rendue publique jeudi.