Le Tribunal administratif du travail donne en partie raison à la CSN et reconnaît que les moniteurs de camps ont joué les briseurs de grèves pendant le conflit qui a paralysé pendant des mois le service des loisirs et de la culture à Saint-Georges en Beauce.
La demande de 25 000 dollars pour dommages moraux et punitifs est toutefois rejetée.
Le syndicat dénonçait entre autres le fait que, pendant la grève, les moniteurs de camp allaient déposer les sacs de déchets dans des conteneurs plutôt que dans les poubelles habituellement vidées par des syndiqués.
Il s'est aussi montré particulièrement agacé par le fait que des bénévoles aient pris l'initiative de nettoyer des terrains et de vérifier l’état des toilettes chimiques, mais c'est un argument que le tribunal a rejeté.
La Ville de Saint-Georges est tout de même réprimandée pour avoir donné plus de responsabilités à l'entreprise qui fournissait des toilettes chimiques, alors des toilettes publiques permanentes étaient fermées en raison de la grève.
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