La guerre au Proche-Orient qui oppose Israël et le Hamas, et depuis quelque temps, l'État hébreu et le Hezbollah, peut sembler complexe.
Récemment, la présence des Casque bleus dans la région ne semble pas faire l'affaire du premier ministre Benyamin Netanyahou, puisque plusieurs d'entre eux ont été blessés dans le sud du Liban. Plusieurs pointent du doigt l'État hébreu.
Comment expliquer cette situation? Une paix est-elle à venir dans cette région?
Écoutez à ce sujet les propos et les analyses d'Éric Arseneault, professeur d'actualité internationale au Cégep de Jonquière, lundi, au micro de Myriam Ségal et de Pierre Vézina.
«On est entrain d'assister à un enlisement, mais aussi à une extension du conflit. On voyait venir la chose parce que je te rappelle qu'il y a un an, 7 octobre 2023 a été l'attaque du Hamas contre Israël et la riposte d'Israël contre Gaza. Et là on voit que ça s'étend du côté du Liban avec le Hezbollah, même s'ils ont quand même des différences, mais apparenté au Hamas, soutenu aussi par l'Iran. Ça prend une autre dimension, puisque les casques bleus, ils sont 10 000 dans la région du sud du Liban, avaient été renforcés justement après la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et ils devaient s'assurer de maintenir une espèce de statu quo ou de paix ou de calme temporaire dans la région. Visiblement, Benjamin Netanyahu a décidé que les Casques bleus étaient dans ses jambes et on a vu au cours des derniers jours de plus en plus d'incidents avec les Casques bleus.»