Dans le Monde de P-A, on se demande pourquoi tout le monde a mauvaise mine à l'automne et lors de l'arrivée de l'hiver.
L'équipe reçoit la Dre Geneviève Beaulieu-Pelletier, psychologue clinicienne, conférencière et professeure associée à l'UQAM, pour démystifier la dépression saisonnière.
Elle détaille qu'il y a deux enjeux différents, lorsque la noirceur et le froid s'installe, à l'automne. Dans tous les cas, les blues de l'hiver n'ont rien d'un mythe.
Il fait plus froid, on va moins dehors, on a moins tendance à faire certaines activités, donc c'est sûr que nos habitudes vont changer. Il fait plus noir, donc c'est normal de ressentir un peu ces blues-là. Quand on entre dans la dépression saisonnière qu'on va appeler le trouble affectif saisonnier, là c'est on est dans des symptômes plus marqués. On est vraiment dans les symptômes qui vont davantage affecter notre quotidien. Il y a différents symptômes qu'on va retrouver évidemment, tout ce qui est le sommeil, l'énergie. On va sentir parfois un sentiment de détresse, de tristesse qui va durer plusieurs jours. Des fois, ça va sortir davantage en crise de larmes par exemple, on va être plus fatigué, plus irritable. Certains vont avoir des pensées suicidaires, une grande perte de motivation aussi, une difficulté à aller travailler, à faire des activités qui habituellement sont agréables, qu'on aime bien. Là on a moins cette cette entrain là. Donc quand ça vient comme ça, affecter carrément notre humeur sur un sur une plus grande période de temps pis que on s'isole davantage, on a moins envie d'être avec les autres, moins motivé au travail, donc moins efficace aussi. Là on voit tranquillement comment ça peut venir perturber notre quotidien.
Parmi les symptômes de la dépression saisonnière, elle dénote des changements au niveau du sommeil et de l'énergie.
Certaines manifestations de cet état peuvent aussi être de plus grande importance. « On va sentir parfois un sentiment de détresse, de tristesse qui va durer plusieurs jours. Des fois, ça va sortir davantage en crise de larmes par exemple, on va être plus fatigué, plus irritable. Certains vont avoir des pensées suicidaires, une grande perte de motivation aussi, une difficulté à aller travailler, à faire des activités qui habituellement sont agréables, qu'on aime bien », explique-t-elle.
Écoutez ses explications dans l'extrait ci-dessus.