De passage dans Trudeau-Landry pour parler de sa participation à la pièce Rose et la machine, la comédienne Julie Le Breton en a profité pour aborder le sujet des contenus québécois sur le web et des séries télé populaires.
Dans un plaidoyer pour la culture québécoise, elle encourage à consommer les productions d'ici, non pas pour «encourager», mais parce que les gens ont le goût de le faire.
Le Breton mentionne toutefois que les séries quotidiennes des grands réseaux « nivellent par le bas » et n'ont rien à voir avec des productions à plus grand déploiement.
C'est de la saucisse! Je m'excuse à mes amis qui jouent dedans, mais c'est comme... Tu tournes à tous les jours, c'est des «one take», c'est non-stop, les textes sortent... C'est des têtes qui parlent. C'est pas du cinéma, c'est pas des séries à grand déploiement, où tu as des mouvements de caméra. C'est des bonhommes qui parlent, qui disent des dialogues. Ça va vite vite vite... L'écriture est correcte, mais ça transcende rien, là!
Elle estime que la «guerre des quotidiennes» entre TVA et Radio-Canada est «complètement absurde», même si elle est d'accord avec le fait qu'autant de gens les consomment.
Selon l'actrice, les réseaux font le pari qu'une fois l'émission terminée, les gens passeront le reste de leur soirée sur la même chaîne.
Écoutez l'intégrale de son propos dans l'entrevue ci-dessus.